falbalassé

⇒FALBALASSÉ, ÉE, adj.

Rare. Orné, garni de falbalas. Qu'étaient devenues les robes traînantes, les jupes falbalassées (HUYSMANS, Marthe, 1876, p. 63). Le boudoir ressemblait fort [à une loge de comédien] (...) avec (...) les tentures falbalassées de la toilette (A. DAUDET, Rois en exil, 1879, p. 845). Gorgerin falbalassé et jupe ronde à larges rayures roses et vertes (LORRAIN, Sens. et souv., 1895, p. 313).

Prononc. :[falbalase]. Étymol. et Hist. 1765 (HENNEBERT, Du Plaisir, I, 113 ds GOHIN, p. 372). Dér. de falbala; suff. -é, sur le modèle de damassé. Fréq. abs. littér. :1. Bbg. GOHIN 1903, p. 372.

falbalassé, ée [falbalase] adj.

ÉTYM. 1765, in F. E. W.; de falbala.

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♦ Littér. et rare. Orné, vêtu de falbalas.

0 (…) ces malheureux petits singes falbalassés qui grelottaient sur les orgues de Barbarie (…)

Colette, De ma fenêtre, 6 févr. 1941, p. 76.

REM. On trouve, au fig., la var. falbalisé, ée (1748 : discours falbalisé).

Encyclopédie Universelle. 2012.